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À 4 000 km de son petit village des Landes, Solène fait vivre la pelote basque sur cette île (ActuLandes.fr-en)

2025/09/17

Solène Massé restera dix mois sur l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. Elle exercera la mission d’éducatrice au sein de la ligue locale de pelote basque. Une expérience unique.

Lotura: ActuLandes.fr

Sébastien Comet. L’aventure s’annonce riche en découvertes pour Solène Massé. Pensionnaire du Pala Club de Vielle-Saint-Girons (Landes), la jeune femme s’est envolée il y a quelques jours vers Saint-Pierre, dans l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. Elle y passera dix mois dans le cadre d’un emploi d’éducatrice au sein de la ligue de pelote basque locale.

Educatrice pour la ligue de pelote locale 

Une expérience inédite pour la jeune femme de 24 ans, forte d’une solide expérience dans le monde de la pelote : « Mes parents, mes frères et ma sœur pratiquent tous la pelote basque. J’ai commencé à jouer dès que possible à l’école de pelote de Vielle-Saint-Girons », témoigne-t-elle à Actu Landes.

Après une licence STAPS, option pelote basque, elle a obtenu plusieurs diplômes d’éducatrice qui lui ont permis de postuler à cet emploi pas comme les autres. « La proposition d’emploi s’est faite grâce à ma cousine, qui était venue participer au tournoi de pelote de la Fête basque à Saint-Pierre, il y a deux ou trois ans. J’ai ainsi postulé et passé un entretien téléphonique avec Dimitri Choi, le président de la ligue de pelote basque de Saint-Pierre-et-Miquelon », explique-t-elle.

Sur place, son quotidien sera rythmé par l’initiation, la découverte et l’entraînement à la pelote, aussi bien auprès des plus jeunes que des adultes. Elle contribuera également à l’animation de la ligue locale en organisant des tournois, et se rendra régulièrement sur l’île voisine de Miquelon pour encadrer des stages d’initiation.

« M’imprégner de la culture locale » 

Arrivée depuis seulement quelques jours, la Landaise retrouve déjà des parallèles avec notre région : « Ici, les gens sont vraiment accueillants et gentils. On retrouve cette atmosphère du Sud-Ouest et de ses petits villages où tout le monde se connaît. »

Outre ses activités professionnelles, Solène confie également vouloir profiter de ces quelques mois pour s’imprégner des traditions de l’île : « Je vais essayer de découvrir au maximum les cultures locales, mais aussi les sports pratiqués ici, avec notamment une grande présence du hockey sur glace », nous dit-elle.

Saint-Pierre-et-Miquelon et le Pays basque, une longue histoire 

La pelote basque et Saint-Pierre-et-Miquelon sont étroitement liées grâce au fronton Zazpiak Bat, érigé en 1906 à Saint-Pierre. La présence basque dans l’archipel remonterait au XVIᵉ siècle, l’île servant alors de base aux pêcheurs en route vers les zones de chasse à la baleine. À noter également que le drapeau de Saint-Pierre-et-Miquelon arbore non seulement les couleurs du Pays basque, mais aussi celles de la Bretagne et de la Normandie, les trois principales régions d’origine des habitants de l’archipel.

Chaque année, la deuxième semaine d’août rythmée par la Fête basque transforme l’île de Saint-Pierre en petit bout d’Euskadi. Les habitants comme les touristes peuvent y découvrir force basque, danses traditionnelles, chants, gastronomie et, bien sûr, la pelote. L’édition 2026 devrait peut-être accueillir Solène, qui y participera pour la première fois dans le cadre de son séjour sur l’archipel.



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