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Défilé le 1er février à Bayonne

17/12/2002

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Hur Gorostiaga in Le Journal du Pays Basque

L++auditorium de la CCI de Bayonne était plein samedi. Plein de monde, mais également plein d++enthousiasme et d++espoir face à ce qui allait devenir un moment historique comme l++ont rappelé les organisateurs. En effet, différents mouvements revendicatifs du Pays Basque, qui travaillaient jusqu++à présent chacun de leur côté, ont constitué une plateforme main dans la main, pour que dans le cadre de la décentralisation les revendications du Pays Basque soient prises en compte. C++est bien connu, l++union fait la force : Département Pays Basque, Chambre d++Agriculture du Pays Basque, co-officialité de la langue basque et université de plein exercice du Pays Basque sont dorénavant des demandes indissociables, unies dans la plateforme dénommée Batera (ndlr, ensemble).

Les différentes interventions (Maixan Mercapide, de la Confédération des associations œuvrant pour la langue basque Euskal Konfederazioa, Andde Darraidou président de l++Association des Elus pour le département Pays Basque, Michel Berhocoirigoin du syndicat agricole ELB et Juliette Bergouignan pour l++université) ont reflété le sentiment des élus, associations et socio-professionnels du Pays Basque qui n++ont pour l++instant trouvé aucune réponse à leurs demandes de la part du Gouvernement.

Suite aux assises des libertés locales de Bordeaux où les ministres du gouvernement avaient répondu par le silence aux questions des représentants du Pays Basque, le silence est devenu mépris au sein de l++Assemblée Nationale refusant la modification de l++article 2 afin de reconnaître les langues minoritaires, ou même insulte, dans les dires d++Andde Darraidou, lorsque deux anciens ministres (ndlr. François Bayrou et André Labarrère) ont quitté les débats à Salies-de-Béarn.

Andde Darraidou a insisté sur la façon de faire du Gouvernement : Sarkozy se fait inviter et s++invite sans cesse en Corse, il annonce qu++il suivra l++avis des élus corses, il va rapprocher les prisonniers corses et il n++est même pas venu une seule fois au Pays Basque. D++où l++invitation faite au ministre de l++intérieur pour qu++il vienne aussi en Pays Basque. Manifestation le 01-02-03 La confluence des forces s++est portée sur une charte que 25 associations et mouvements du Pays Basque ont signé (voir ci-dessous), appelant à un défilé le 1er février prochain à Bayonne. Manifestation qui ne sera pas la fin d++une campagne, mais le début d++une série de mobilisations a annoncé Jean-Noël Etcheverry, Txetx, organisateur technique du défilé.

Andde Darraidou, ainsi que Sauveur Bacho (maire d++Arbérats et membre de la CFDT), ont fait appel pour ne pas baisser les bras et à garder espoir afin de rester mobilisé et porter les revendications. Samedi, le public qui a assisté à l++acte était composé d++horizons différents : associations, syndicats, monde économique, enseignement, etc... Au premier rang se trouvaient, entre autres, les conseillers généraux Jean-Réné Etchegaray, Bernard Gimenez, Bernad Auroy, Jean-Pierre Destrade.


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La Charte Batera (texte intègral)

Nous, habitants du Pays Basque, soucieux d++assumer en toute responsabilité notre développement économique et culturel, demandons la prise en compte et la satisfaction des revendications suivantes :

La Co-officialisation de l++euskara Modification de l++article 2 de la Constitution et ratification de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires :

- pour l++égalité de statut entre le français et le basque en Pays Basque
- pour l++obtention du droit d++apprendre et d++utiliser la langue basque pour tous les habitants du Pays Basque
- pour une politique de ré-appropriation linguistique sérieuse et efficace

Un département Pays Basque Représentant les intérêts de l++ensemble de ce territoire, il apporterait au Pays Basque :

- sa reconnaissance institutionnelle et un poids politique dans le débat sur la décentralisation
- un développement économique beaucoup plus dynamique, donc créateur d++emplois
- une aide mieux qualifiée aux cultures basque et gasconne
- une plus grande solidarité, indispensable, entre le Pays Basque intérieur et la côte
- une coopération transfrontalière plus dense et plus efficace
- une adaptation des services publics, notamment ceux de l++Etat, véritablement profitable à tous les usagers

Une Chambre d++Agriculture du Pays Basque pour :

- la prise en compte de la spécificité de l++agriculture locale
- le soutien des initiatives collectives et individuelles
- la promotion de l++agriculture durable

Une université de plein exercice pour :

- la diversification et le développement des formations et de la recherche
- l++implantation d++entreprises nouvelles et la synergie avec la vie socio-économique locale
- l++équité sociale par la proximité

Nous, organisations signataires, demandons que ces revendications, consensuelles, portées par la société civile du Pays Basque, partagées majoritairement par les élus et la population, soient prises en compte lors du processus de décentralisation en cours et satisfaites, et affirmons notre détermination à soutenir ces quatre revendications par la mise en place de mobilisations jusqu++à l++aboutissement des demandes.

Premiers signataires :

Association Pour le Département Pays Basque
Association des Elus pour le Département Pays Basque
Euskal Laborarien Batasuna (ELB)
Collectif Enseignants Chercheurs et Techniciens de l++Université
Seaska
Arrapitz
Uda Leku
Itsas Geroa
Lantegiak
LAB
Ofizialeak
CFTC
Herrikoa
Ikas
Demo
Piztu
EDB
Euskal Irratiak
Euskal Haziak
CFDT
Hemen
Bertsularien Lagunak
Euskaldun Gazteria
Euskal Herrian Euskaraz


30/01/03
Michel ORONOS Miembro de Euskal Konfederazioa y de Batera:
«Esperemos que la manifestación del sábado le `caliente las orejas´ a Sarkozy»


Euskal Konfederazioa está convencida de que la supervivencia del euskara en Lapurdi, Nafarroa Beherea y Zuberoa pasa por su oficialidad. Es por ello que uno de sus representantes, Michel Oronos, llama a manifestarse este sábado en Baiona, en la movilización convocada por la plataforma Batera. Porque, según subraya, es necesario que París escuche la voz de Ipar Euskal Herria.

Michel Oronos es uno de los representantes de Euskal Konfederazioa, que agrupa a diversas asociaciones que trabajan en favor del euskara. En esta línea, Euskal Konfederazioa es una de las impulsoras de Batera, la plataforma que ha convocado para este sábado en Baiona una manifestación que reivindicará, entre otros aspectos, la cooficialidad del euskara. Una lengua «condenada a desaparecer» si no alcanza dicho estatus, según recuerda.

­Antes de nada, ¿qué es y cómo surgió Batera? Batera es una plataforma que reúne cuatro reivindicaciones de Iparralde. Una es el euskara. La segunda, desde un punto de vista más político, la creación de un departamento vasco. Luego están los agricultores y la Cámara de Agricultura; y finalmente, los estudiantes y profesores con el tema de la universidad. Batera surge después de que el nuevo Gobierno francés, dirigido por Raffarin, proponga un plan de descentralización del Estado. En las reuniones de Saliès-de-Bearn y Burdeos expusimos nuestras preguntas y preocupaciones, pero no nos hicieron ningún caso, por lo que pensamos que debíamos buscar otra fórmula para que se escuchara nuestra voz. Por eso nos reunimos los cuatro grupos en una sola plataforma.

­¿Con qué mensaje anima a la ciudadanía a la manifestación del sábado? Es la primera vez que se juntan estas cuatro reivindicaciones. Además, hay una cuestión que es nueva y que hemos dicho y repetiremos el sábado; esta manifestación no será como las anteriores. Esta marcha es un punto de partida. A partir de ahora habrá movilizaciones todos los meses, desde ahora hasta octubre, cuando convocaremos otra gran manifestación.

­La reivindicación específica del euskara, ¿por dónde pasa? ¿La oficialidad es el objetivo? Sí, porque si no siempre será una lengua de segunda categoría y siempre tendrá en contra a la legislación francesa. Debe ser incluida y aceptada por esta legislación, tanto en el aspecto público, como en la educación, como en todos los demás ámbitos de la vida. ­Hace unas semanas, un grupo de electos vascos se reunió en París con Jean-Pierre Raffarin. El primer ministro francés expresó su rotunda negativa al departamento, mientras que respecto al euskara se llegó a hablar de la creación de una «ley orgánica». Las cosas no están tan claras y cada uno tiene su punto de vista. El artículo 2 de la Constitución francesa dice que el francés es el único idioma oficial del Estado. Se ha hablado de una ley orgánica, que, aunque no sé muy bien qué significa, creo que es más ++fuerte++ que una ley pero más ++débil++ que la Constitución. Hablan de que quizás algún día revisen y modifiquen ese artículo de la Constitución. Pero no hay nada claro.

(03/01/30ean Gara egunkarian argitaratutako artikulua)


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